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La tradition par la musique et la danse

Toutes les sociétés, de tous pays, sous toutes les latitudes, ont eut recours à la danse, au chant, pour faire passer la culture, la morale, la tradition etc, auxquelles elles étaient fidèles.


La culture étant, dans un premier temps, de nature « orale », sans aucun « écrit » sur lequel s'appuyer, sans aucun « pense bête » qui aurait soutenu la mémoire, les sociétés, petites ou grandes ont traduit dans leurs chants, les messages et connaissances des aïeux aux descendants.


Pour mieux affirmer ces messages, mieux les implanter, les ancrer, pour que les jeunes mémorisent plus facilement et de façon définitive ces « us et coutumes », pour que le « groupe » soit plus uni, plus solidaire, pour que chacun comprenne d'instinct la place qui est la sienne au sein du groupe, ces chants se sont appuyés, tout d'abord, sur des « rondes » avec gestuelles particulières parfois, avec des paroles énoncées, clamées par la « meilleur voix » le « meneur » du groupe et répétées ensuite par toute la ronde, du plus vieux au plus jeune.

Puis, les sociétés évoluant, cette ronde s'ouvre, et naissent les « danses en chaînes » (rondeaux...) puis à deux, (rondeaux à 2, polka, mazurka...) pour aboutir au final à la danse en solitaire.


Naturellement, des chants et danses de jeux, de séduction, d'opposition, etc... co-existent.

(la polka exprime l'écho de l'insurrection des polonais contre les armées tsaristes auprès des milieux patriotiques tchèques)

(la Valse vient mettre le « bazar » dans les salons bien sages des aristocrates, elle se développe en opposition aux « danses de cour » où le menuet est roi.)

 

LA RONDE

Souvent dites « danses enfantines », ces rondes transmettent le savoir, l'histoire...

ex : Yan Petit, histoire terrible de la torture publique au moyen âge, d'un père de famille, Jean, qui vole une poule pour nourrir ses enfants, que les « étrangers » au groupe, à la langue ont souvent rapprochée de « savez-vous planter les choux », qui n'a rien à voir.

LE RONDEAU

Courte pièce musicale créée au début du 13ème siècle, destinée au chant et à la danse. Elle consiste en une seule phrase composée de deux parties. Des reprises permettent de faire évoluer cette phrase musicale.

Puis, le rondeau devient un genre poétique où l'on oublie la danse au profit du poème dit ou chanté.

Dans la musique baroque, cette forme est utilisée largement dans les pièces classiques par des compositeurs comme Lully, Rameau, pour être développée et purement musicale ensuite avec Mozart, Haydn...

Les divas s'en sont également emparées pour montrer leur virtuosité vocale.


En ce qui concerne la danse traditionnelle, le rondeau est typique de la Gascogne et des Landes.

Il existe deux sortes de « rondeau », en chaîne (plus vif et plus « imaginatif ») et le rondeau à deux.

Dans ces deux formes, c'est une danse « en cercle » (même si la chaîne parfois donne l'impression d'aller ailleurs que dans le rond).



LA MAZURKA

D'origine polonaise, elle apparaît au 16ème siècle.

On doit sa création au peuple des « mazurs » vivant dans les plaines de Mazovie autour de Varsovie.

Elle connut une grande vogue dans les salons européens autour du 19ème siècle, elle fut utilisée également par la musique dite « savante » (Chopin...) avant que de se répandre rapidement dans le répertoire populaire.

La mazurka la plus répandue actuellement dans les bals folks est d'origine gasconne (Samatan).



LA POLKA

Elle trouve ses origines chez les tchèques et remonte au 19ème siècle (Période de formation de la musique nationale tchèque) son allure bien rythmée, est vive et enjouée.

Simple à danser, c'est une danse et une musique d'un abord aisé et distrayant.

On connait la polka pique et la polka.

LA VALSE

Contemporaine de la polka, issue du même pays, c'est tout d'abord une danse qui entre en opposition contre les « danses de cour » pour ensuite se répandre dans tous les milieux populaires.

LE CERCLE CIRCASSIEN

D'origine écossaise (comté de Lanarkshire), elle apparait fin 19ème siècle. Le cercle circassien a été recueillie au début du 20ème siècle par Maud KARPELES.

Initialement la première partie du cercle circassien était un cercle sicilien et ce n'est que dans la seconde partie que la danse prenait la forme d'un "big circle".

Aujourd'hui on ne danse plus que cette seconde partie dans les bals traditionnels.

A l'origine, ce cercle se dansait sur un air de reel mais il est actuellement dansé sur un air de jig.

Danse collective en rond et à deux... danse de distraction, d'amusement, on fait la connaissance des autres danseurs.


Le Cercle circassien se répand en France dans l'entre-deux-guerres. Il permet d'aborder la danse facilement, comme un jeu.




LA SCOTTISH

Danse de couple

Même si le nom de cette danse signifie écossaise, elle n'en a aucune origine. Sa popularité tient probablement à la relative facilité d'apprentissage du pas de base, renforcée par une grande diversité de figures additionnelles possibles. Ce qui permet aux néophytes comme aux danseurs chevronnés d'y trouver un plaisir renouvelé.

Danse populaire non traditionnelle et d'origine incertaine, elle serait allemande ou hongroise. Comme la polka, elle arrive dans les bals parisiens vers 1849. Il est difficile de comprendre pourquoi elle porte le nom de scottish, peut-être parce qu'elle s'est inspirée, au début, de certains pas d’une danse écossaise mélangés à des figures de valses.




LES SAUTS

Le terme de « sauts », dont l’étymologie est incertaine, désigne au Béarn comme au Pays Basque, des modalités de danses régionales. Contrairement à ce qu’indique leur nom, elles ne sont pas sautées.


Historiquement, les sauts se rattachent à la famille des branles, plus précisément, branles coupés, branles morgués et suites de branles.

Dans la tradition, sauf exception, les sauts étaient des danses d’hommes. Chose rare dans les danses traditionnelles, la transmission des sauts se faisait par enseignement.


Délaissé pendant un certain temps, cette forme dansée est redécouverte dans les années 1950/1970 par le mouvement « revivaliste ».

On assiste alors à sa féminisation et « spectacularisation ».


On trouve les mêmes sauts dans le Béarn et dans le Pays Basque.

Les pas et les enchaînements sont exactement les mêmes. La différence se situe d’une part dans le style, d’autre part dans les termes désignant les pas, correspondant à une différence de langue.

La musique des sauts est en principe instrumentale.

Elle a été longtemps assurée par la flûte à trois trous (xirula) et le tambourin à cordes, ou par le violon, ou par les trois à la fois. Le violon a été particulièrement prisé parce qu’il permettait au musicien, sans interrompre la mélodie, d’annoncer les pas pour les danseurs. Ces airs peuvent être aussi chantés, les paroles étant plutôt à visée mnémotechnique.




Toutes ces définitions et commentaires sont succincts, incomplets, simplifiés.

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